S’évader à Giverny
Plus les mois passent, plus les trajets se raccourcissent. Finies les escapades sur un coup de coeur Easyjet, il faut rester en France et désormais à moins d’une heure de Saint-Cloud, juste au cas où…
Qu’à cela ne tienne, nous avons trouvé à une heure de Paris un petit paradis floral pour se ressourcer, profiter des beaux jours et des derniers moments à deux, sans biberons dans le sac ni pleurs dans les oreilles. La Dîme de Giverny
Cette maison d’hôtes où nous avons séjourné était tout simplement superbe. Dans le calme d’une rue proche de la maison de Monet, avec un immense jardin paisible où le chat venait tranquillement se rouler, quelques fauteuils et un petit-déjeuner à la hauteur du miroir que vous pouvez observer dans l’impressionnant salon commun nous ont conquis.
La chambre « Farfalle » si mignonne avec tous ses papillons, donnait sur la cour avec la fontaine. On se sentait presque transporté dans un mas du sud de la France.
Giverny est surtout connu pour la maison et les jardins du peintre impressionniste Claude Monet, mais quand on recherche le calme et la poésie qu’il peignait dans ses tableaux, on risque d’être déçu par l’affluence incontournable de cars/péniches de touristes qui viennent envahir ces lieux.
Notre arrivée vers 11h dans ces fameux jardins n’était clairement pas l’idée du siècle. Tout d’abord pour la queue interminable qui s’était déjà formée (même pour les « tickets coupe file ») et ensuite pour la chaleur écrasante, sans compter la luminosité inadaptée pour de belles photos.
Les peintres impressionnistes l’avaient bien compris pour de beaux paysages il faut se lever tôt ou attendre la fin de journée quand les rayons viennent doucement ouvrir et fermer les nymphéas tout en révélant leurs tendres couleurs.
Grâce à ma pastèque ambulante et proéminente en cette fin de mois de juin, nous avons eu le privilège de passer par tous les VRAIS coupe-files de ces jardins accompagnés par un guide très attentionné.
Mais comme ce genre de bon plan est difficile à prévoir, on vous conseille tout simplement d’y aller hors saison : au mois d’avril ou en octobre pour éviter de finir coincés entre 1000 touristes pour prendre les photos cramées d’un bassin de nymphéas plus proche d’une image de décharge en mer que des magnifiques tableaux de Monet. Un aperçu sur leur site qui ne sera clairement pas reproduisible en conditions réelles… http://giverny.org/gardens/fcm/visitfr.htm
Reconnaissons-le, jusque là ça ne donne pas très envie d’y aller. Alors on voulait aussi vous montrer l’envers du décor qui nous a beaucoup plus charmés durant ce court séjour.
Arrivés en fin de journée dans le village, nous sommes partis faire un tour des rues du village, toutes plus charmantes les unes que les autres.
Maisons en pierre, champ de blé, variété florale qui méritait bien plus que deux fleurs sur le panneau de la ville, calme de fin de soirée et rayons du soleil couchant, que demander de plus ?…
A manger bien sûr, .. dans un restaurant au service un peu lent mais aux plats tout à fait convenables. Sur la terrasse ombragée du Restaurant Baudy qui était à l’époque fréquenté par les peintres impressionnistes, nous avons pu apaiser notre faim. Par ici -> http://www.restaurantbaudy.com/
Pour finir par une ballade digestive nous avons traversé le restaurant pour atterrir dans leur étonnant jardin aux innombrables fleurs, aux passages romantiques qui entouraient aussi une roseraie et un atelier d’artiste.
Un retour à la maison d’hôte par d’autres ruelles a encore enrichi notre lexique botanique…
On vous souhaite un bel été fleuri et ensoleillé, n’oubliez pas de nous envoyer vos photos de vacances pour nous faire voyager car de notre côté on boucle la valise pour une destination assez particulière…