Découvrir la cuisine Thaïlandaise
Un avantage de vivre chez l’habitant à Bangkok était de pouvoir profiter de l’authentique vie culinaire de la cité, ce qui n’était pas pour nous déplaire.
Gastronomes que nous sommes, nous avions déjà fait la sélection de nos restaurants à tester. Mais en arrivant, deux constats s’imposent : Nous logeons beaucoup trop loin des coins “branchés” du Bangkok moderne (La superficie de la ville est 7 fois supérieure à celle de Paris) et la nourriture se vit ici dans la rue.
Dans le quartier de Bangkok Noi, on trouve une multitude de marchés et de vendeurs ambulants prêts à satisfaire les moindres désirs de nos papilles. Le plus gros défi reste de se faire comprendre… (oubliez les questions !). Heureusement, notre hôte était là pour nous aiguiller et nous avons pu tester différentes soupes, brochettes et plats dont le célèbre Pad Thaï. Un délice !
La cuisine Thaï est multiple et varie selon les régions. Si à Bangkok elle est principalement épicée, elle a aussi quelquefois des variantes douces, ce qui n’est pas pour déplaire à Déborah.
Pour 40 baths (environ 1€) une vieille dame nous prépare en 30 secondes une délicieuse soupe qui n’a rien à envier aux bonnes adresses thaï parisiennes. La maîtrise est impressionnante et nous nous sommes pris au jeu de manger un peu n’importe quand, sur une table posée à côté de l’assourdissant traffic.
Certes, l’hygiène peut laisser à désirer et on hésite au début à commander une brochette qui semble traîner à l’air libre depuis quelques heures, sous 36°C. Il faut une certaine confiance en ses intestins !
Pour approfondir nos désirs de connaissances dans la cuisine Thaï, nous avons décidé de suivre un cours de cuisine à la “Blue Lagoon Cooking School” sur l’île de Koh Chang.
Pendant 5 heures, Yaa - notre cheffe - nous a enseigné les bases de la cuisson d’un riz, de la préparation d’une pâte de curry sans oublier les secrets du Pad Thaï. Au bord d’une rivière, dans un cadre idyllique et d’une rare sérénité, nous avons pu écouter l’histoire culinaire et mieux comprendre la philosophie de cet art.
Les fleurs ont joué un rôle indispensable tant dans la création que dans la décoration de nos plats et ont ajouté une note de romantisme bienvenue. Elles ont plus généralement une place importante dans la culture thaï et on en trouve partout.
Yaa nous a également fait découvrir d’impressionnantes variétés de gingembres, de basilics et de condiments et j’ai enfin pu percer le secret d’une pâte de curry vert (et rouge) que nous avons confectionnée au mortier. Le défi est à présent de retrouver tout ça en France.
Si vous avez l’occasion de séjourner sur Koh Chang, nous ne pouvons que vous conseiller cette parenthèse qui vous fera le plus grand bien, dans votre corps et votre esprit !
La cuisine thaïlandaise est belle, savoureuse, subtile et sans nul doute très bonne pour la santé, mais pour être tout à fait honnête, nous avons quand même été bien heureux de retrouver notre cuisine française pleine de beurre, de charcuteries et fromages en rentrant ! On ne se refait pas !